Petit déjeuner médiatique

Rencontre avec Jean-Michel Descroix, directeur de France Bleu Orléans

C'est une sorte de retour aux sources qu'a réalisé Jean-Michel Descroix en prenant la direction de France-Bleu Orléans à la fin août 2008. Natif d'Orléans, il y a en effet effectué toute sa scolarité y compris ses études supérieures (IUT de Gestion et Faculté de Droit) et ses premières armes de journaliste. "J'ai débuté dans la presse en participant à la création de l'hebdomadaire Les Nouvelles d'Orléans en 1979", a-t-il expliqué lors du petit déjeuner de Com'45 à la Maison des Entreprises le jeudi 19 février dernier. Il goûtera ensuite à la radio avec la création d'Orléans FM en 1982 et ne quittera plus la presse parlée. Commence ensuite un tour de France pour le compte de Radio-France, d'abord à Clermont-Ferrand puis à France Bleu Nancy dont il sera le rédacteur en chef. Une nouvelle aventure s'ouvre à lui à partir de 1988. Il rentre à France Info qui venait tout juste d'être créée et où il restera 12 ans en occupant différents postes à responsabilités dont celui de rédacteur en chef. L'appel des régions se fait sentir et il rejoint la station France Bleu de Lille comme rédacteur en chef pendant 11 ans, avant un rapide passage à Belfort, et sa nomination récente comme directeur d'Orléans.
Un média généraliste de proximité
Pour Jean-Michel Descroix, une radio locale comme France Bleu Orléans est "un média généraliste de proximité qui doit entretenir des relations très étroites avec ses auditeurs". La station d'Orléans, qui dispose de quatre fréquences sur le Loiret, est écoutée chaque jour par 66 000 auditeurs, dont 55 % de femmes, pendant 112 minutes en moyenne. C'est une entreprise de 32 salariés dont 11 animateurs et 8 journalistes. Les "pics" d'audience ont lieu le matin entre 6h et 9h, "c'est notre prime time" explique Jean-Michel Descroix, et en fin de journée entre 17h et 18h30.
Le conseil de Jean-Michel Descroix aux professionnels de la communication : ne pas se focaliser sur la relation avec la rédaction mais penser aussi aux animateurs qui sont toujours à la recherche de sujets pouvant enrichir les programmes.
Voir le reportage photo de Patrice Delatouche.